Alors aujourd'hui on commence la journée aux aurores avec John direction le camp de base. On met près de 2heures à le rejoindre en passant plus de 30minutes à traverser le glacier qui craque toute les 5 minutes. Rien de bien grave mais tout de même parfois impressionnant.
Une fois sur place, on se dit comme la plupart qui sont passés par ici "Mais c'est ça le camp de base? Quelle Mer..!!!!". En gros le camp de base n'a rien d'un camp de base mis à part cette pauvre banderole qui n'indique même pas l'altitude et en plus on ne voit même pas le fameux Everest. Un comble n'est ce pas? Enfin bref, on ne va pas se plaindre non plus, on est au pied de la plus haute montagne du monde, au beau milieu d'un glacier et le tout sous un soleil radieux.
Une fois les photos souvenirs prises il est temps de redescendre car une longue, très longue journée nous attend. En effet, on repasse par Gorak Shep pour récupérer sac à dos et porteur qui était resté au village à nous attendre. On descend maintenant direction Lobuche et là c'est très très dur pour moi. Bizarrement je ressens mes premiers vrais signes de mal d'altitude mais en descendant ce qui est apparemment plutôt rare. En gros j'ai un mal de crâne à me taper contre les murs, je me sens hyper fatigué au point de fermer les yeux tout en marchant (genre de somnambulisme pas idéal quand on fait du trek en montagne), les jambes qui flageolent, en gros un état de fébrilité avancé.
A un moment donné c'est beaucoup trop dur donc je m'arrête prendre 2 aspirines et la moitié d'un ail cru. C'est pas que l'ail cru est dégueulasse loin de là j'adore l'ail mais bon c'est pas non plus excellent surtout cru. J'ai la bouche pleine de jus d'ail mais bon il paraît que c'est le remède ultime d'après les sherpas donc allons y gaiment. Je guérit donc le mal par le mal (si je peux dire ça) et en tout juste 30minutes je me sens déjà beaucoup mieux. Une fois sur Lobuche tout roule je me sens de nouveaux à 100% surtout après un bon lunch.
Mais nous n'avons pas vraiment le temps de nous attarder car le chemin jusqu'à Dzongla est encore long. Très long au final. On arrive sur place juste avant la nuit. Heureusement John et Katie qui était partis directement (sans passer par le camp de base ce matin) nous ont réservé la dernière chambre. Un bon gros repas en commun, comme la veille, quelques clichés de nuit et au lit de bonne heure car une très grosse journée nous attend demain avec notamment le passage du col de Cho avec un passage sur glacier.
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